Dans le coma

Depuis les années 2000 la pratique de la méthode Tomatis se répand et a beaucoup de succès partout en Pologne. Aujourd’hui , plus de 600 écoles sont équipées de Brain Activator (appareil de filtrage) et les praticiens sont des formateurs certifiés.

Lors du dernier congrès nous avons eu un exposé sur effets de la thérapie dans un cas de coma.
En janvier 2017, Michal Wlodarski, 25 ans, jeune étudiant en Sciences tombe brutalement dans le coma suite à une intoxication au monoxyde de carbone dans sa salle de bain. Il a selon les médecins peu de chances de survivre. Atrophie myocardiaque, insuffisance rénale, fonte musculaire, paralysie des 4 membres. Après un réveil inattendu à l’hôpital, Michal retombe dans le coma avec cette fois des risques d’arrêts cardiaques et un début de pneumonie.

Il est dans un état végétatif jusqu’au mois de mars où il démarre une thérapie Tomatis, en parallèle avec la méthode de retour C-eye et biofeedback. On pense qu’il n’aura plus jamais l’usage de la parole.

Sa mère, connaissant les principes de l’audio-psycho-phonogie contacte Maja Janik neuro-orthophoniste et praticienne de la méthode Tomatis à Mikolow en Pologne.  L’enregistrement de sa voix laisse espérer enfin un éveil chez son fils. En collaboration avec le centre MBL , Maja élabore des programmes de stimulation auditive.

Bien sûr, en parallèle, Michal reçoit les soins d’autres spécialistes : neurologues, physiothérapeute, réflexologue, masseur, plus aromathérapie, stimulation visuelle et ergothérapie.
Toute son histoire est relatée sur le blog de la famille, et sur le facebook de Maja.
Avec la stimulation aérienne et osseuse, le principe de bascule et de filtrage, la musique et la voix maternelle, Michal est sorti du coma en mars 2017, il était conscient mais encore sans expression.

Il est alors dans un état de sensibilité minimale.
Les stimulations auditives se poursuivent avec un enregistrement de la voix de sa sœur, racontant des souvenirs d’enfance, puis avec des enregistrements de ses amis.
En juin 2017, Michal montre des signes de compréhension, le contact visuel est plus fréquent, il cherche à communiquer, ses réactions émotionnelles sont variées, il rit et pleure , il verse souvent des larmes.
La poursuite du traitement de stimulation lui permet de faire travailler sa mémoire à long terme, sa prononciation s’améliore, il commence à lire des mots simples.

En décembre 2017, Michal parle à nouveau, il fait des phrases simples et courtes pour exprimer des besoins élémentaires mais aussi fait de l’humour. Il se déplace en fauteuil roulant et il est toujours en rééducation.

« Depuis un an, l’équipe de spécialistes qui se bat pour que Michal retrouve ses moyens physiques. »

Mars 2020